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La Ruche Et Ses Abeilles

  • Laura
  • 24 juil. 2017
  • 2 min de lecture

Les aéroports, le signe du départ, d’un nouvel horizon. Après avoir fait 3 h de TGV pour rejoindre la gare Montparnasse, puis le bus pour rejoindre Orly Sud,je connais l’un des plus grands bonheurs de ma vie. J’attends qu’on fasse descendre ma valise, bien trop lourde à mon avis pour dix jours, mais on est jamais assez prévoyants. Se dessinent derrière mon dos les halls de l’aéroport, la foule qui entre et sort, le métro qui lie les deux aéroports.

Le soleil tape le bitume de ses rayons...

On se dirige vers l’entrée de l’aéroport, un sourire se dessine sur mon visage, comme une enfant, c’est le moment extraordinaire, un peu comme la veille de Noël, l’ambiance est là, tout est prêt, on attend plus que cela, mais ce n’est pas encore arrivé donc on a une certaine excitation dans cette attente.

C’est exactement la même chose pour moi.

La simple idée de passer la nuit à l’aéroport dans l’hôtel juste à côté me remplit d’une joie extraordinaire. Me voilà sur le chemin pour rejoindre l’hôtel, et la seule chose que j’entends à travers tout ce que l’on peut me raconter c’est le bruit du décollage des avions, cette puissance des moteurs lorsque les pilotes poussent leur balai.

Et ces grandes trainées blanches qu’ils laissent dans le ciel avant d’avoir atteint leur rythme de croisière.

J’adore cette vision du voyage, l’idée d’être très loin en quelques heures seulement, comme si en quelques heures notre vie pour quelques jours, quelques mois basculait dans un autre rythme, une autre routine qui n’en est plus une.

On casse notre tralala quotidien, et on se pose pour prendre le temps de vivre à fond et différemment.

J’aime ce monde dans les aéroports, ceux qui retrouvent leurs proches, cherchent leur route, partent seul à l’aventure, cherchent un idéal… Je crois que l’on se sent encore plus en sécurité, ce vacarme, ce bruit permanent, tout bouge tout le temps, autant de personnes qui partent ou rentrent, c’est incroyable.

Ces monstres d'alliage de métaux qui en effraient certains, en réjouissent d’autres.

Sur le visage des voyageurs on peut déjà y deviner la vie de certains, les habitués à qui les avions ne font plus grand chose, les couples qui se retrouvent, les gens tristes ou effrayés, les enfants,ceux qui découvrent les joies et le stress de l'aéroport, les gens agacés par les retards d’avion, qui trépignent, qui font des allers retours dans la salle d’embarquement. Telle une ruche, les abeilles sont en pleine effervescence, et je crois que ce que j’aime le plus dans le voyage c’est toute cette préparation pour arriver à la destination, l’attente, les préparatifs, les files d’attente, le bagages, l’enregistrement, l’ambiance… C’est l’idée même de voyager que j’aime avant tout autre chose, avant même les pays étrangers. C’est pouvoir être très haut, très loin coupé du monde, et que ce ne soit jamais le même vol. Vous faites certainement comme moi, et vous vous attardez sur ces montagnes, ces chateaux de chantilly que vous survolez, vous êtes plus puissant que tout dans un avion, c’est ca la force du mécanisme. Défier les éléments.


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